Dernier (snif) épisode de notre rétroviseur eighties avec cette playlist 1989, mais rendez-vous en mars pour un voyage à rebrousse-temps… direction les années 1970 !!
(cliquez sur le bouton play dans le lecteur ci-dessus pour déclencher la playlist)
Découvrez Neil Young!
1. Neil Young - Rockin' In The Free World : la version dark de Neil Young : électrique, cradingue, énervé, pour ce petit chef d'oeuvre extrait de l'inégal Freedom.
2. Depeche Mode - Personal Jesus : les Depeche Mode, pères de l'électro, savaient aussi se servir du blues, et ce 10 ans avant Moby ! La version de Johnny Cash n'est pas mal non plus…
3. Lou Reed – Good Evening Mr. Waldheim : sur son superbe et très rock album New York, Lou Reed n'épargne personne: ici, outre le secrétaire général de l'Onu, c'est le pape et Jesse Jackson qui trinquent
4. Public Enemy – Fight The Power : sorti sur la BO de Do The Right Thing de Spike Lee, c'est l'hymne ultime à la révolte politique des très sulfureux rappers de Long Island. Le titre de la chanson est emprunté aux Isley Brothers.
5. De La Soul – Buddy : eux, c'est les gentils, les rois du sample-gag et les précurseurs du cool rap, tout comme Q-Tip ou les Jungle Brothers qui les accompagnent sur ce morceau.
6. Noir Désir – Aux Sombres Héros de l'Amer : malgré le jeu de mots un peu naze, le morceau tient encore bien la route, et l'album se réécoute avec grand plaisir. Noir Désir, avec ce titre, succéde aux défunts Téléphone sur le trône du rock français.
7. Neville Brothers – Yellow Moon : ah, la musique de la Nouvelle Orléans, cette grande marmite musicale : noire, indienne, espagnole, française, carribéenne, avec ses percussions, et ses ambiances moites que même Lanois n'arrive pas à aseptiser…
8. Nitty Gritty Dirt Band – Lost River : ce groupe de country s'est fait une spécialité de réunir sur ses albums le gratin des vestes à franges, mais aussi des songwriters moins connus, comme Michael Martin Murphey, qui chante et compose cette jolie chanson.
9. Caetano Veloso – Branquinha : l'un des fondateurs du tropicalisme, poète, musicien, réalisateur et activiste politique prouve, sur l'album Estrangeiro qu'il est aussi à l'aise dans le rock, le jazz, que dans la bossa la plus traditionnelle, comme sur ce titre.
10. Chris Isaak – Wicked Game : on déjà parlé de Roy Orbison (album de l'année 1989), voici un de ses fils spitituels, avec LE slow de1989. Parfait pour conclure (oui, je sais, elle est pas terrible…).
Et vous ? Quels sont vos favoris de cette année là ? Est-ce que ces posts vous ont réconcilié avec les années 1980 ? ou ont renforcé votre amour pour cette décennie très à la mode ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire