dimanche 22 mars 2009

1970 : la playlist


Reprenons les bonnes habitudes avec les années 1970, et l'année du même nom, un des plus grands crus toutes décennies confondues de l'histoire du rock. Remarquez, les deux suivantes ne sont pas mal non plus… Bref, l'embarras du choix !

1. Curtis Mayfield - Move On Up : Curtis fut avec, Isaac Hayes, le grand précurseur de la soul "consciente", la grande soul qui désormais se décline en albums. Marvin et Stevie suivront.

2. Derek & The Dominos - Layla : que de souvenirs au son de cette inusable intro de guitare, de ce superbe final au piano. Le grand chef d'œuvre de Clapton, inspiré par son amour pour la femme de George Harrison.

3. The Maytals - Pressure Drop : le reggae sort de l'oeuf cette année-là, fils de papa ska et de maman rock steady, avec entre autres ce superbe morceau sur la tension des ghettos de Kingston, qui cartonnera deux ans plus tard avec la B.O. de Harder They Come.

4. James Brown - Sex Machine : Vous vous rappelez l'émission du même nom de Manœuvre et Dionnet, ce cocktail sexe et groove sur la télé publique des années 80 ? Avec, bien sûr cet inusable hymne national du funk au générique…

5. Simon & Garfunkel - Bridge Over Troubled Water : pour tous ceux qui ont toujours cru que Garfunkel ne servait à rien, le grand blond pousse tout seul la chansonnette sur cette magnifique ballade. Résultat : une des plus grosses ventes du duo.

6. Barbara – L'Aigle noir : pendant 8 mois de 1970, j'étais dans le ventre de ma mère, ce qui expliquerait mon amour pour ces années-là ? Sauf qu' elle n'écoutait ni James Brown, ni Neil Young, ni Curtis; mais cette chanson-là, oui, sans doute.

7. The Byrds – Chestnut Mare : un favori perso que ce magnifique titre extrait d'un album oubliable des Oyseaux, chant d'amour d'un homme pour une …jument

8. Jimi Hendrix - Star Spangled Banneer (Live at Woodstock) : Hendrix sonne le réveil final de la grand messe hippie à 8 heures 30 du matin devant les quelques zombies survivants dispersés dans la boue. Son hymne américain parasité par les bruits des bombardements du Vietnam symbolise la fin du rêve de paix et d'amour.

9. Black Sabbath - Paranoid : le premier morceau heavy metal ? Se démarquant du hard blues de Led Zep, Osbourne et ses potes créent un genre nouveau, noir, flippant (la pochette), teigneux et terriblement moderne.

10. Chicago – 25 or 6 to 4 : on les a oubliés, vite rangés dans la catégorie soft rock, mais ces gusses-là savaient jouer, intégrer des rythmes jazz et latins à un heavy-rock assez en vogue à l'époque, mélanger avec bonheur et efficacité cuivres (le trombone de James Pankow) et guitares saturées (superbe solo de Terry Kath).


Découvrez Curtis Mayfield!

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